Sommaire :

8.1. Au niveau du sol : 156 W/m2
   8.1.1. Généralités
   8.1.2. Rayonnement direct à partir du sol : la « fenêtre atmosphérique »
   8.1.3. Transferts de chaleur par évaporation/pluie
   8.1.4. Transferts de chaleur par Convection
   8.1.5. Bilan global au sol
8.2. En haut de l’atmosphère : 240 W/m2
   8.2.1. Altitudes de libération
   8.2.2. Traduction en réchauffement/refroidissement
   8.2.3. Quantification : le spectre OLR (Outside Longwave Radiation)

Cet article a 10 commentaires

  1. Y.Courtieu

    Bonjour,Ce commentaire concerne le paragraphe 8-2 p.44 intitulé : Explication séquentielle du mécanisme de régulation à la surface du sol.Le texte attribue le réchauffement d’une terre glacée entourée d’une atmosphère sans eau uniquement au « déséquilibre radiatif » dû à la présence du CO2. Est-ce si simple ?Ma question est la suivante : que se passerait-il, à votre avis, avec une terre glacée entourée d’une atmosphère sans eau et sans CO2 non plus ?

    1. Jacques-Marie Moranne

      A mon sens, l’atmosphère n’aurait plus aucun rôle « radiatif » ; la Terre se retrouverait dans une situation ressemblant à celle de la Lune, mais avec un albédo plus fort (qui abaisserait encore la température) mais aussi une rotation plus rapide donc une inertie thermique plus forte (qui augmenterait la température moyenne).

  2. Y.Courtieu

    Bonjour,Vous ne tenez pas compte des capacités d’absorption de chaleur par l’océan ?IL n’y a pas d’océan sur la Lune .

    1. Jacques-Marie Moranne

      Les océans seraient tous gelés, donc ne fourniraient aucune inertie thermique (ou, du moins, pas plus que la surface terrestre ou lunaire)
      Mais j’admets que l’inertie thermique augmenterait la température moyenne pour une même énergie radiative reçue.

  3. Y.Courtieu

    Cette réponse me semble très très étonnante.Sur la lune, il fait 120 °C au zénith côté éclairé.Vous croyez sérieusement que les océans soumis à un tel chauffage seraient gelés ?Il faudra m’expliquer…

    1. Jacques-Marie Moranne

      Au zénith, la glace va fondre localement, bien sûr mais, à mon avis, l’inertie restera faible, et l’eau re-gèlera dès que le soleil s’inclinera sur l’horizon.
      Par ailleurs, si la glace fond, on aura nécessairement de la vapeur d’eau … et donc un déséquilibre radiatif : je pense que ce n’était pas votre hypothèse.
      Le CO2 ne fait qu’accentuer le déséquilibre radiatif essentiellement dû à la vapeur d’eau.
      Mais je pense que votre question est : est-ce que sans CO2 on a un déséquilibre suffisant pour faire fondre les océans de façon significative ?

  4. Y.Courtieu

    Autre problème :
    Et comment sans eau ni CO2 l’atmosphère ferait-elle pour refroidir ?

    1. Jacques-Marie Moranne

      C’est ma première réponse : la basse atmosphère serait froide, à la température du sol, et :
      – sans ozone, on aurait un gradient thermique gravitationnel de l’ordre de 9,8 °C/km
      – avec ozone, on aurait sans doute un gradient thermique inversé (comme dans la stratosphère)
      Mais tout cela mériterait sans doute quelques vérifications ; mais ce n’est pas simple.

  5. Y.Courtieu

    L’atmosphère serait froide alors que l’océan a chauffé pendant le jour à la température de 120 ° et que l’atmosphère a donc été chauffée par convection dans la journée ? Qu’ensuite, faute de gaz pouvant émettre vers l’espace, l’atmosphère ne peut plus refroidir par ce biais ?Je suis plus que sceptique…

  6. Bernard MANENT

    J’ai un pb de compréhension avec la présentation et/ou bilan relatifs à l’effet ozone que je souhaiterais vous présenter pour voir s’il s’agit simplement de choses non précisées dans uneprésentation succinte, ou si je suis dans l’erreur:
    Globalement on retrouve (ed D page 29)
    – une dissociation
    – une combinaison pour créer de l’ozone
    – une redissociation pour revenir à la situation antérieure.
    L’ensemble du processus chimique peut, me semble-t-il, être qualifié de stationnaire, et il est qualifié d’exothermique, (peut-être à mon sens, uniquement et quelque peu abusivement), parce qu’il faut l’entretenir par l’énergie des UV.
    Il me semble que le processus chimique stricto sensu doit être qualifié de « à bilan » nul, et que c’est le concours radiatif d’entretien qui rend le bilan global exothermique, et explique donc le réchauffement de la couche inférieure.
    Par ailleurs, il me semble que tout ceci crée un déséquilibre thermique qui se propage vers le bas, mais auquel la tendance naturelle à l’homogénéisation des températures dans les fluides d’un système ouvert devrait donner un bilan dissipatif.
    Or l’énergie radiative entrante dans la couche (UV) est donnée strictement égale (17 W/m^2) à l’énergie radiative sortante (IR), ce qui me semble incompatible au niveau théorique.
    Suis-je dans l’erreur ou est-ce simplement que les ordres de grandeurs sont très différents, et sont-ils connus avec bonne précision?.
    Merci en tout cas pour vos travaux et votre honnêteté intellectuelle dans un monde scientifique passé, dans sa majorité visible, sous la coupe de ceux qui les stipendient (réchauffement, covid, cosmologie…)
    Et qui sont honteusement censurés, ie Pascal Richet
    Encore merci
    Un vieil ingénieur

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