La rétro-action de la vapeur d’eau

L’augmentation de concentration du CO2 ne peut pas, à elle seule justifier l’alarmisme suscité par le Résumé à l’Intention des Décideurs du dernier rapport du GIEC (AR5).

Et donc, pour susciter l’alarmisme, qui est sa raison d’être, le GIEC fait valoir une « rétroaction positive » de la vapeur d’eau, qui amplifierait l’ « effet de serre » dû au CO2.

Qu’en est-il exactement ? : voir

Cet article a 2 commentaires

  1. Biem

    Bonjour et merci pour ces éléments.
    Le rapport du GIEC dit que les nuages, augmentant, ont pour effet d’augmenter l’albédo (ce qui est normal) mais également d’être à effet de serre, et que donc plus de nuages entraînent globalement plus de température. Le raisonnement me paraît étrange, puisque l’effet de la vapeur d’eau a déjà été compté.
    D’où questions sur nuages et vapeur d’eau:
    – Y a-t-il une différence dans la capacité de bloquer les IR entre l’eau vapeur et l’eau liquide (ou la glace)?
    – Un effet possible est de déplacer la limite où les IR peuvent s’échapper dans l’espace (la profondeur optique), la présence de nuages a-t-elle un effet sur cette limite?
    – Le GIEC considère-t-il dans ses calculs que l’effet des nuages se compare par rapport à l’effet d’une atmosphère complètement sèche (ce qui n’est évidemment jamais le cas)? Quel est le point de référence pour évaluer l’effet nuages?

    1. Jacques-Marie Moranne

      Bonjour,
      Pour commencer, rien ne prouve que les nuages augmentent si l’humidité augmente : les nuages, c’est compliqué, et personne ne sait vraiment comment ça fonctionne
      Mais ce qu’on sait par ailleurs, c’est qu’ils constituent le principal facteur d’albédo.
      Concernant votre première question, je pense que vous parlez des nuages : les gouttelettes d’eau liquide ou glacée absorbent, rayonnent, réfléchissent, réfractent, difractent, … ce que ne fait pas la vapeur d’eau : c’est compliqué d’en faire la part.
      Concernant votre seconde question : en toute logique, le haut des nuages est déterminé par la température ; donc qu’ils soient plus haut ou plus bas ne change rien au rayonnement de la vapeur d’eau vers l’espace (c’est du moins mon avis, mais les nuages c’est compliqué).
      Concernant votre seconde question, je ne suis pas sûr que quelqu’un ait jamais analysé les « calculs du GIEC » (qui sont inclus dans les Modèles) : une bonne question à leur poser !
      Mais, de ce que je sais, l’effet des nuages sur le rayonnement terrestre n’existe que dans la fenêtre atmosphérique ; et il est pris en compte dans l’évaluation des 42 W/m2 qui la traverse. En dehors de la fenêtre, l’air est totalement opaque et donc ils n’interviennent pas.

Laisser un commentaire

The maximum upload file size: 512 Mo. You can upload: image, audio, video, document, spreadsheet, interactive, text, archive, code, other. Links to YouTube, Facebook, Twitter and other services inserted in the comment text will be automatically embedded. Drop file here